Un « passeport nucléaire » et trois bourses décernés par l’Université des Métiers du Nucléaire

Proposé aux étudiants de la dominante Energie et Environnement de l’EIGSI, le « passeport nucléaire » certifie des compétences acquises à travers 20h d’enseignements dispensés par des professionnels du secteur et via une plateforme e-learning en anglais. 

« Pour les futurs diplômés de l’EIGSI, c’est l’occasion de mieux se familiariser avec les enjeux et métiers du nucléaire. Au-delà de l’acquisition de connaissances sur le fonctionnement d’une centrale, la gestion des risques, le sujet des déchets ou encore du démantèlement, c’est aussi l’ouverture à un réseau de professionnels », précise Catherine Riché, correspondante Nouvelle-Aquitaine de l’Université des Métiers du Nucléaire.

Des bourses d'études nucléaires pour encourager les vocations 

Trois étudiants de l’EIGSI ont obtenu une bourse d’études de 2 500 euros. Parmi eux, Thomas Toussaint, étudiant en 5e année, témoigne d’un projet professionnel qui s’est construit au cours de ses premières années à l’EIGSI. « J’ai souhaité intégrer la dominante Energie et Environnement dans l’idée de faire carrière dans ce secteur. J’effectue d’ailleurs, pour la seconde année consécutive, mon stage au sein de la centrale nucléaire EDF de Paluel. »

Pour Paul Aubineau, lauréat de l’une des bourses accordées par l’UMN, la découverte du secteur s’est faite plus tardivement alors qu’il étudiait ses options en matière d’orientation professionnelle. « Le fait de bénéficier de modules thématiques autour du nucléaire et de savoir qu’il était possible de décrocher une bourse d’études m’a particulièrement motivé ! J’ai également découvert une filière de haute technicité qui contribue pleinement à la transition énergétique. »

De nombreuses opportunités pour les ingénieurs généralistes 

La filière nucléaire est au cœur d’enjeux stratégiques liés à une véritable ambition de décarbonation, à la préservation de l’indépendance énergétique et à la nécessité de développer des chantiers de modernisation.  Les industriels du secteur évaluent les besoins en recrutement à 100 000 au cours des 10 prochaines années. Dans cette dynamique de substitution progressive aux combustibles fossiles et du développement des énergies renouvelables, les perspectives de carrières offertes aux ingénieurs sont multiples.

« La formation d’ingénieur généraliste permet de comprendre les différentes problématiques auxquelles le secteur est confronté, en associant une expertise technique et une vision globale », explique Frédéric Thivet. « Le « passeport nucléaire » que nous proposons, avec le soutien de l’Université des Métiers du Nucléaire (UMN), concourt à cet objectif de valorisation des carrières possibles. Au sein de l’EIGSI, nous souhaitons ainsi contribuer à cette dynamique ambitieuse autour des enjeux énergétiques ».